samedi 19 avril 2008

d'un tristesse plus grasse que des beignets.


- Des olives vertes.

- Des chips.

- Des espèces de grignous soufflés goût bacon où parmesan, j'suis pas sûre.

- Des ailes-de-poulet-super-épicées-grasses-pleines-decartilages-et-d'os-enrobées-d'une-panures-industrielles-de-chez-KFC.

- Des frites décongelées à peine réchauffées.

- Un brownie. Bon mais tellement compacte qu'une part de 5x5 cm c'est l'équivalent de deux étouffe chrétiens en chocolat, taille familiale.

- Des KitKatBall. (vachement bon quand la boite s'est un peu réchauffée dans tes mains.)



...



C'est la dernière fois que je me réjouis en public d'avoir perdu trois kilos. Nan sérieux, je suis bonne bouffer des salades pendant quatre semaines là. De toute façon je crois que je ne serait psychologiquement pas capable d'avaler quoi que ce soit qui pourrait de près où de loin avoir un rapport avec de la nourriture américaine.


Des fois je suis triste quand je regarde les blogs de mes amies.


Je veux dire, moi ça va. J'suis bien et je le montre. Et quand ça va pas je le montre aussi je crois. Du moins autant que possible. Et j'aime que mes amies soient là en toutes circonstances, surtout quand ça va pas. Et j'en profite honteusement en fait.


Alors pourquoi j'ai l'impression que c'est pas pareil dans l'autre sens.

Je les laisse le vendredi soir, et bon, ça à l'air d'aller pas trop mal. P't'être pas le beau fixe tout le temps mais... enfin bon. Et puis le lendemain plus rien. Je vais le leurs blogs et je lis, je vois, elles souffrent. Et ça me déchire les entrailles parce que j'ai rien vu. Parce que soit elles le montrent pas et dans ce cas je suis vraiment, désespérément bigleuse, soit elles le montrent et de toute façon, je me consume de honte parce que je peux rien faire. Et ça me brûle, et j'ai envie de pleurer et je suis perdue parce que, parce que... parce que moi je les admire et qu'elles se dégoûtent elles même et que j'arrive pas a leur montrer pourquoi elles ne devraient pas. Où alors elles sont déprimées et je sais pas quoi dire, je sais pas quoi faire et je suis... je... sais pas. plus. et en même temps j'ai honte et je suis blessée parce que, a moi elles ne me disent rien. elles gardent tout en dedans, et moi je suis la, je suis la grosse poupée aryenne et j'attends, j'attends et je suis tellement bête que je ne serre a rien, rien du tout. J'ai envie de taper ceux qui leur font du mal et j'ai envie de me taper moi parce que je suis jalouse de ces stupides pages internet à qui elles parlent plus qu'a moi. Et en même temps j'ai peur parce que si elles lisent ça, elles pourraient ne plus rien dire du tout a personne et là ça me pourrirait de l'intérieur parce que j'aurais tout le temps le doute et tout le temps qu'elles ne tiennent qu'a un fil avant de s'effondrer. Pourquoi est ce que dès que je ne vois plus leurs visages et juste leurs mots j'ai peur, et je me met a trembler et a imaginer le pire, pourquoi dès qu'elles sont loin de moi j'ai l'impression qu'elles sont proche du suicide et que je suis bloquée et que de toute façon même si j'étais là, elles me laisserai tomber parce que voila, je suis pas l'autre, parce que j'ai pas de suçon dans le cou et que mes cheveux sont trop blonds et mon corps trop gras, où trop petit, que je ne suis pas a côté de la même plaque qu'elles que...


Qu'importe.


Je suis en colère et même pas contre elles en plus.




J'ai juste une chose encore à dire : Lui, je m'en fout. M'intéresse pas. des fois il est con, et des fois il est gentil, comme 100% de la population mondiale. Alors il peut bien mettre ses jugements de valeurs à deux balles, je me fout. Il peut dire des saloperies, où bien des gentillesses ça ne me fait ni chaud ni froid. Il peut bien rester dans la même pièce que moi, ça ne me fera pas augmenter le volume de mon mp3. Entre lui et elles c'est déjà choisi.

Mais je sais pas être méchante. j'y arrive pas. Trop de philanthropie dirait l'autre. j'y peux rien. Quand je dis du mal de quelqu'un, quelqu'un que j'ai côtoyé, mon coeur me fait très mal parce que j'ai l'impression que c'est moi qui me fait insulter que c'est moi qui prend ça dans la figure. Alors je peux pas. Je peux les laisser parler, elles quand elles en ont besoins, je peux même participer, vitupérer, mais ça me fait mal, parce que j'ai l'impression d'être une hypocrite, une faux cul et je crois que je le suis. Et c'est pas agréable de le reconnaître.


J'ai peur. Tout me fait très peur. Et très mal.


C'est triste. Cet article était plutôt bien parti je crois.

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