Coucou ! Je vous ai manqué ?
Désolée si j’ai pris mon temps. J’avoue que j’avais un peu de mal ces derniers temps. Oh pas pour des raisons particulières hein ! C’était juste pas le bon moment.
C’est dingue l’importance que ça peut avoir de « trouver le bon moment » Le bon moment pour manger, boire dormir, lui dire que c’est un gros con où qu’on l’aime, pour regarde un film, écouter de la musique, faire le ménage sortir etc, etc…
Malheureusement on ne peut pas toujours attendre le bon moment pour faire quelque chose…
Honnêtement si je devais attendre le moment où je suis dans de bonnes dispositions pour faire mes devoirs, on serait pas arrivés c’est moi qui vous le dis.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les rares choses que l’on peut attendre, eh bien c’est mieux de les attendre. Questions d’équilibre mental si vous voyez ce que je veux dire.
Enfin, maintenant j’y suis, j’y reste. Que dire ? J’ai des tas de choses à raconter. Et si peu en même temps ?
Avez déjà été à ce moment de la vie où vous devez choisir entre deux choses capitales ? J’y suis et ça me fait peur.
Depuis que je suis toute gamine, je sais une chose, une seule : Le métier que je ferais se sera un métier dans l’art. Oh j’ai bien vaguement envisagé de devenir avocate, spéléologue, psychanalyste où cosmonaute mais enfin, à chaque fois je me suis vite rendue compte que je ne pouvais pas. Pas que je doute de mes capacités, non, je sais que si je veux vraiment aire quelques choses je le ferais. Seulement je ne veux pas. Je ne veux pas m’enfermer dans de la paperasse parce que je ne suis absolument pas ordonnée, je ne veux pas écouter, voir régler les problèmes des autres, parce que sinon, étant une fille hypersensible je finirais par en perdre la tête, je ne suis pas sportive et comme j’attrape les tics et les tocs de tout le monde, je finirais par devenir claustrophobe, défaitiste, paranoïaque où que sais-je encore. Et puis l’idée d’avoir un truc potentiellement mortel où très douloureux autour de moi me fait peur alors aller barboter au milieu de l’espace… très peu pour moi.
Je me suis récemment aperçue que je ne pas une aventurière. Bizarre, quand j’étais petite, je lisais tellement d’histoire avec des héros aventuriers qui allaient au-delà de leurs peur que j’ai fini par m’identifier a eux et croire que c’était mon cas. En fait non, pas du tout. J’ai avoir une vie, non pas monotone où totalement sans surprise (mon dieu, non !) Mais j’ai savoir ce que je fais, où je vais. Et, à partir de là, j’avoue, j’adore me dire : « aujourd’hui tu te balades et tu ne sais absolument pas où tu vas ! » où bien « ok, cette fois tu fais tout valser et tu vas voir ailleurs si tu y est. » Mais j’aime m’y préparer. J’aime la folie à petite dose. « La médiocrité est d’or ». J’vous l’fais pas dire !
Alors oui, l’art. Le dessin surtout. Parce que c’est à la foi quelque chose que je maîtrise mais aussi quelque chose qui a une dose d’incertitude, quelque chose que je ne peux pas totalement contrôlé, quelque chose de vivant.
Aujourd’hui j’ai deux solutions.
Dans la première, je fais des études pour devenir dessinatrices de dessins animés. Voila qui serait fascinant. Donner vie à des dessins, donner corps à des histoires, quoi de plus merveilleux ? Passionnant. Et, d’une certaines manière une valeur sûre pour moi. Oui, je pourrais faire ça. J’y serais certainement très bien, très heureuse.
C’est une possibilité que mon esprit a effleurée des millions de fois et qu’il n’a pas repoussée. J’ai senti, j’ai vu que c’était quelque chose que me correspondait, quelque chose que me faisait imaginer un futur pour moi.
Puis dans la deuxième solutions, je peux devenir bijoutière, où joaillière. Voilà par contre une totale… inconnue. Je n’y ai jamais pensé. Pourquoi ? Parce qu’un bijou, aussi magnifique que ça soit, j’ai jamais nécessité un dessin comme je le conçois. Pas de personnage, pas de décor, pas d’histoire à proprement parler.
Qu’est ce qui ma fait changer d’avis ? C’est… c’est Coralie. Coralie, c’est ta faute si maintenant je suis incertaine. Parce que Coralie m’a fait ouvrir les yeux sur une autre porte, une autre possibilité. D’un coup, boom, cette dimension que je n’arrivais pas à donner au travail du bijou m’est apparu. J’avais fermé cette possibilité parce que je ne retrouvais ce vivant qu’il y à dans le dessin.
Art Nouveau
Peu de gens le connaissent. Peu de gens le comprennent. Souvent il fait un peu… « Cucul la praline ».
Mais lui, il est vivant. Organique comme ils disent. Magique. Oh oui. D’un coup, se lient sous mes yeux le plaisir des la ligne, de la couleur, de la matière sous mes doigts et cette possibilité de faire un belle objet, quelque chose qui, d’une certaine manière, embelli ce qu’il entour.
J’ai toujours été fascinée part l’artisanat. C’est beau non ? Le travail du bois par exemple. C’est tellement passionnant. Une transformation de la matière qui est si… intime je dirais. Quelque chose qui vient de nous et qui vient aussi d’ailleurs. Je pourrais faire ça. Je pourrais faire naître un collier, une bague, une boucle d’oreille qui serait aussi sensuelle et vivante que ces œuvres manuelles.
Rien ne m’en empêche d’ailleurs. J’ai l’assentiment de tout le monde.
« C’est un beau métier »
Oui je crois aussi. Je sais. Mais cet une inconnue pour moi. Tout ce que je viens d’écrire me convaincs de plus en plus que c’est ce qu’il me faut mais j’ai peur de me tromper et de ne pas pouvoir revenir en arrière. J’ai peur de passer à côté de quelque chose qui fait parti de ma vie depuis des années, depuis toujours même.
Je me dis que je vais le faire, que je prendrai la deuxième option mais deux secondes après je recule et je me dis que non que ça ne me mènera à rien… que ça ne fait pas partie de moi, que ce n’est pas quelque chose que j’anticipe depuis ma naissance que je n’ai pas lié a moi depuis que j’envisage de travailler un jour… C’est bête hein ? J’ai peur de franchir le pas, de changer de cap.
Dans n’importe quelle histoire, dans n’importe quel film de Walt Disney, j’aurai meuglé contre ce héros imbécile qui va louper la chance de sa vie parce qu’il à un peu la trouille… Je crois que finalement je suis un peu stupide et un peu lâche et que je me mets mal à la place des gens.
A lire et à repenser ce que j’écris que suis sûre que je devrais le faire. Mais j’ai tellement peur, j’ai tellement la trouille…
Le courage n’est pas donné à tout le monde hein ?
Désolée si j’ai pris mon temps. J’avoue que j’avais un peu de mal ces derniers temps. Oh pas pour des raisons particulières hein ! C’était juste pas le bon moment.
C’est dingue l’importance que ça peut avoir de « trouver le bon moment » Le bon moment pour manger, boire dormir, lui dire que c’est un gros con où qu’on l’aime, pour regarde un film, écouter de la musique, faire le ménage sortir etc, etc…
Malheureusement on ne peut pas toujours attendre le bon moment pour faire quelque chose…
Honnêtement si je devais attendre le moment où je suis dans de bonnes dispositions pour faire mes devoirs, on serait pas arrivés c’est moi qui vous le dis.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les rares choses que l’on peut attendre, eh bien c’est mieux de les attendre. Questions d’équilibre mental si vous voyez ce que je veux dire.
Enfin, maintenant j’y suis, j’y reste. Que dire ? J’ai des tas de choses à raconter. Et si peu en même temps ?
Avez déjà été à ce moment de la vie où vous devez choisir entre deux choses capitales ? J’y suis et ça me fait peur.
Depuis que je suis toute gamine, je sais une chose, une seule : Le métier que je ferais se sera un métier dans l’art. Oh j’ai bien vaguement envisagé de devenir avocate, spéléologue, psychanalyste où cosmonaute mais enfin, à chaque fois je me suis vite rendue compte que je ne pouvais pas. Pas que je doute de mes capacités, non, je sais que si je veux vraiment aire quelques choses je le ferais. Seulement je ne veux pas. Je ne veux pas m’enfermer dans de la paperasse parce que je ne suis absolument pas ordonnée, je ne veux pas écouter, voir régler les problèmes des autres, parce que sinon, étant une fille hypersensible je finirais par en perdre la tête, je ne suis pas sportive et comme j’attrape les tics et les tocs de tout le monde, je finirais par devenir claustrophobe, défaitiste, paranoïaque où que sais-je encore. Et puis l’idée d’avoir un truc potentiellement mortel où très douloureux autour de moi me fait peur alors aller barboter au milieu de l’espace… très peu pour moi.
Je me suis récemment aperçue que je ne pas une aventurière. Bizarre, quand j’étais petite, je lisais tellement d’histoire avec des héros aventuriers qui allaient au-delà de leurs peur que j’ai fini par m’identifier a eux et croire que c’était mon cas. En fait non, pas du tout. J’ai avoir une vie, non pas monotone où totalement sans surprise (mon dieu, non !) Mais j’ai savoir ce que je fais, où je vais. Et, à partir de là, j’avoue, j’adore me dire : « aujourd’hui tu te balades et tu ne sais absolument pas où tu vas ! » où bien « ok, cette fois tu fais tout valser et tu vas voir ailleurs si tu y est. » Mais j’aime m’y préparer. J’aime la folie à petite dose. « La médiocrité est d’or ». J’vous l’fais pas dire !
Alors oui, l’art. Le dessin surtout. Parce que c’est à la foi quelque chose que je maîtrise mais aussi quelque chose qui a une dose d’incertitude, quelque chose que je ne peux pas totalement contrôlé, quelque chose de vivant.
Aujourd’hui j’ai deux solutions.
Dans la première, je fais des études pour devenir dessinatrices de dessins animés. Voila qui serait fascinant. Donner vie à des dessins, donner corps à des histoires, quoi de plus merveilleux ? Passionnant. Et, d’une certaines manière une valeur sûre pour moi. Oui, je pourrais faire ça. J’y serais certainement très bien, très heureuse.
C’est une possibilité que mon esprit a effleurée des millions de fois et qu’il n’a pas repoussée. J’ai senti, j’ai vu que c’était quelque chose que me correspondait, quelque chose que me faisait imaginer un futur pour moi.
Puis dans la deuxième solutions, je peux devenir bijoutière, où joaillière. Voilà par contre une totale… inconnue. Je n’y ai jamais pensé. Pourquoi ? Parce qu’un bijou, aussi magnifique que ça soit, j’ai jamais nécessité un dessin comme je le conçois. Pas de personnage, pas de décor, pas d’histoire à proprement parler.
Qu’est ce qui ma fait changer d’avis ? C’est… c’est Coralie. Coralie, c’est ta faute si maintenant je suis incertaine. Parce que Coralie m’a fait ouvrir les yeux sur une autre porte, une autre possibilité. D’un coup, boom, cette dimension que je n’arrivais pas à donner au travail du bijou m’est apparu. J’avais fermé cette possibilité parce que je ne retrouvais ce vivant qu’il y à dans le dessin.
Art Nouveau
Peu de gens le connaissent. Peu de gens le comprennent. Souvent il fait un peu… « Cucul la praline ».
Mais lui, il est vivant. Organique comme ils disent. Magique. Oh oui. D’un coup, se lient sous mes yeux le plaisir des la ligne, de la couleur, de la matière sous mes doigts et cette possibilité de faire un belle objet, quelque chose qui, d’une certaine manière, embelli ce qu’il entour.
J’ai toujours été fascinée part l’artisanat. C’est beau non ? Le travail du bois par exemple. C’est tellement passionnant. Une transformation de la matière qui est si… intime je dirais. Quelque chose qui vient de nous et qui vient aussi d’ailleurs. Je pourrais faire ça. Je pourrais faire naître un collier, une bague, une boucle d’oreille qui serait aussi sensuelle et vivante que ces œuvres manuelles.
Rien ne m’en empêche d’ailleurs. J’ai l’assentiment de tout le monde.
« C’est un beau métier »
Oui je crois aussi. Je sais. Mais cet une inconnue pour moi. Tout ce que je viens d’écrire me convaincs de plus en plus que c’est ce qu’il me faut mais j’ai peur de me tromper et de ne pas pouvoir revenir en arrière. J’ai peur de passer à côté de quelque chose qui fait parti de ma vie depuis des années, depuis toujours même.
Je me dis que je vais le faire, que je prendrai la deuxième option mais deux secondes après je recule et je me dis que non que ça ne me mènera à rien… que ça ne fait pas partie de moi, que ce n’est pas quelque chose que j’anticipe depuis ma naissance que je n’ai pas lié a moi depuis que j’envisage de travailler un jour… C’est bête hein ? J’ai peur de franchir le pas, de changer de cap.
Dans n’importe quelle histoire, dans n’importe quel film de Walt Disney, j’aurai meuglé contre ce héros imbécile qui va louper la chance de sa vie parce qu’il à un peu la trouille… Je crois que finalement je suis un peu stupide et un peu lâche et que je me mets mal à la place des gens.
A lire et à repenser ce que j’écris que suis sûre que je devrais le faire. Mais j’ai tellement peur, j’ai tellement la trouille…
Le courage n’est pas donné à tout le monde hein ?